lundi 24 juin 2013

F comme fasciste, N comme nazi...


Nous étions plusieurs milliers dimanche à Paris dans la manifestation unitaire antifasciste. « Pas de fascistes  dans nos quartiers, pas de quartier pour les fascistes » était un des mots d’ordre les plus repris dans le cortège du Front de gauche, comme dans ceux de la CGT, de la FSU, de Solidaires, par les militant-e-s de nombreuses associations. 

La mémoire de Clément Méric, jeune étudiant victime de tueurs de l’extrême droite, appelle à se mobiliser pour mettre hors d’état de nuire les groupuscules néo-nazis, violents et racistes. Elle appelle aussi à la résistance, à construire une alternative politique à gauche pour en finir avec la dictature des marchés financiers, qui plonge les peuples dans la misère, en France et en Europe, qui brouille les repères et banalise dangereusement l’extrême droite. 

L’élection partielle de Villeneuve sur Lot, ce même dimanche, marquée par la présence au second tour du candidat  du FN, et son fort gain de voix, montre que, pour nécessaire qu’elles  soient, les mobilisations contre les violences fascistes ne suffisent pas à empêcher que la crise n’enfante des monstres.


Lire les articles dans l’Humanité, qui met en ligne une vidéo réalisée par la CGT, ou dans Libération.

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