Nous étions plusieurs milliers dimanche à Paris dans la
manifestation unitaire antifasciste. « Pas de fascistes dans nos quartiers, pas de quartier pour les
fascistes » était un des mots d’ordre les plus repris dans le cortège du
Front de gauche, comme dans ceux de la CGT, de la FSU, de Solidaires, par les
militant-e-s de nombreuses associations.
La mémoire de Clément Méric, jeune
étudiant victime de tueurs de l’extrême droite, appelle à se mobiliser pour mettre
hors d’état de nuire les groupuscules néo-nazis, violents et racistes. Elle
appelle aussi à la résistance, à construire une alternative politique à gauche
pour en finir avec la dictature des marchés financiers, qui plonge les peuples
dans la misère, en France et en Europe, qui brouille les repères et banalise
dangereusement l’extrême droite.
L’élection partielle de Villeneuve sur Lot, ce
même dimanche, marquée par la présence au second tour du candidat du FN, et son fort gain de voix, montre que,
pour nécessaire qu’elles soient, les
mobilisations contre les violences fascistes ne suffisent pas à empêcher que la
crise n’enfante des monstres.
Lire les articles dans l’Humanité,
qui met en ligne une vidéo réalisée par la CGT, ou dans Libération.
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